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Leçons de vie
Mar 13 Mar 2007 - 14:23
C'est ici que nous pourrons parler de tout ce qui nous touche, nous
révolte, de nos joies, de nos peines, de nos expériences de la Vie.
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Re: Leçons de vie
Mar 13 Mar 2007 - 14:56
Merci Ally d'avoir crée cette rubrique.
ça peut aider et soulager.
J'ai remarqué que souvent on arrive à dire ici ce que l'on ose pas dire aux proches et c'est bien.
Je sens que je vais m'y abonner
mdr
ça peut aider et soulager.
J'ai remarqué que souvent on arrive à dire ici ce que l'on ose pas dire aux proches et c'est bien.
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Re: Leçons de vie
Mar 13 Mar 2007 - 15:38
comme tu fais partie des premiers abonnés..., je t'offre un tarif préférentiel
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Je sais
Mar 13 Mar 2007 - 22:17
Quand j'étais gosse, haut comme trois pommes,
J'parlais bien fort pour être un homme
J'disais, JE SAIS, JE SAIS, JE SAIS, JE SAIS
C'était l'début, c'était l'printemps
Mais quand j'ai eu mes 18 ans
J'ai dit, JE SAIS, çà y est, cette fois JE SAIS
Et aujourd'hui, les jours où je m'retourne
J'regarde la terre où j'ai quand même fait les 100 pas
Et je n'sais toujours pas comment elle tourne !
Vers 25 ans, j'savais tout : l'amour, les roses, la vie, les sous
Tiens oui l'amour ! J'en avais fait tout le tour !
Et heureusement, comme les copains, j'avais pas mangé tout mon pain :
Au milieu de ma vie, j'ai encore appris.
C'que j'ai appris, ça tient en trois, quatre mots :
"Le jour où quelqu'un vous aime, il fait très beau,
j'peux pas mieux dire, il fait très beau !
C'est encore ce qui m'étonne dans la vie,
Moi qui suis à l'automne de ma vie
On oublie tant de soirs de tristesse
Mais jamais un matin de tendresse !
Toute ma jeunesse, j'ai voulu dire JE SAIS
Seulement, plus je cherchais, et puis moins j' savais
Il y a 60 coups qui ont sonné à l'horloge
Je suis encore à ma fenêtre, je regarde, et j'm'interroge ?
Maintenant JE SAIS, JE SAIS QU'ON NE SAIT JAMAIS !
La vie, l'amour, l'argent, les amis et les roses
On ne sait jamais le bruit ni la couleur des choses
C'est tout c'que j'sais ! Mais ça, j'le SAIS... !
Jean Gabin
Paroles: Jean-Loue Dabadie 1974
http://www.chezmaya.com/07/5/jesais.html > pour écouter
J'parlais bien fort pour être un homme
J'disais, JE SAIS, JE SAIS, JE SAIS, JE SAIS
C'était l'début, c'était l'printemps
Mais quand j'ai eu mes 18 ans
J'ai dit, JE SAIS, çà y est, cette fois JE SAIS
Et aujourd'hui, les jours où je m'retourne
J'regarde la terre où j'ai quand même fait les 100 pas
Et je n'sais toujours pas comment elle tourne !
Vers 25 ans, j'savais tout : l'amour, les roses, la vie, les sous
Tiens oui l'amour ! J'en avais fait tout le tour !
Et heureusement, comme les copains, j'avais pas mangé tout mon pain :
Au milieu de ma vie, j'ai encore appris.
C'que j'ai appris, ça tient en trois, quatre mots :
"Le jour où quelqu'un vous aime, il fait très beau,
j'peux pas mieux dire, il fait très beau !
C'est encore ce qui m'étonne dans la vie,
Moi qui suis à l'automne de ma vie
On oublie tant de soirs de tristesse
Mais jamais un matin de tendresse !
Toute ma jeunesse, j'ai voulu dire JE SAIS
Seulement, plus je cherchais, et puis moins j' savais
Il y a 60 coups qui ont sonné à l'horloge
Je suis encore à ma fenêtre, je regarde, et j'm'interroge ?
Maintenant JE SAIS, JE SAIS QU'ON NE SAIT JAMAIS !
La vie, l'amour, l'argent, les amis et les roses
On ne sait jamais le bruit ni la couleur des choses
C'est tout c'que j'sais ! Mais ça, j'le SAIS... !
Jean Gabin
Paroles: Jean-Loue Dabadie 1974
http://www.chezmaya.com/07/5/jesais.html > pour écouter
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Re: Leçons de vie
Mer 14 Mar 2007 - 3:51
Très, très belle chanson
Et j'aime beaucoup la voix de Gabin recitant cette chanson.
C'est bien vrai qu'on a beau chercher, on ne sait jamais.
Et j'aime beaucoup la voix de Gabin recitant cette chanson.
C'est bien vrai qu'on a beau chercher, on ne sait jamais.
Re: Leçons de vie
Mer 14 Mar 2007 - 7:26
Je prends également un abonnement à la rubrique !
Pour cette magnifique chanson Ally que j'affectionne tout particulièrement avec la tendresse de Bourvil ..
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... au bout de tes rêves
Sam 17 Mar 2007 - 21:36
Et même si le temps presse
Même s'il est un peu court
Si les années qu'on me laisse
Ne sont que minutes et jours
Et même si l'on m'arrête
Ou s'il faut briser des murs
En soufflant dans les trompettes
Ou à force de murmures
J'irai au bout de mes rêves
Tout au bout de mes rêves
Tout au bout de mes rêves
Où la raison s'achève
Jusqu'au au bout de mes rêves
Et même s'il faut partir
Changer de terre et de trace
S'il faut chercher dans l'exil
L'empreinte de mon espace
Et même si les tempêtes
Les dieux mauvais les courants
Nous feront courber la tête
Plier les genoux sous le vent
J'irai au bout de mes rêves
Tout au bout de mes rêves
Jusqu'au bout de mes rêves
Où la raison s'achève
Tout au bout de mes rêves
Et même si tu me laisses
Au creux d'un mauvais détour
En ces moments ou l'on teste
La force de nos amours
Je garderai la blessure
Au fond de moi tout au fond
Mais au dessus je te jure
Que j'effacerai ton nom.
JJ.Goldmann
Même s'il est un peu court
Si les années qu'on me laisse
Ne sont que minutes et jours
Et même si l'on m'arrête
Ou s'il faut briser des murs
En soufflant dans les trompettes
Ou à force de murmures
J'irai au bout de mes rêves
Tout au bout de mes rêves
Tout au bout de mes rêves
Où la raison s'achève
Jusqu'au au bout de mes rêves
Et même s'il faut partir
Changer de terre et de trace
S'il faut chercher dans l'exil
L'empreinte de mon espace
Et même si les tempêtes
Les dieux mauvais les courants
Nous feront courber la tête
Plier les genoux sous le vent
J'irai au bout de mes rêves
Tout au bout de mes rêves
Jusqu'au bout de mes rêves
Où la raison s'achève
Tout au bout de mes rêves
Et même si tu me laisses
Au creux d'un mauvais détour
En ces moments ou l'on teste
La force de nos amours
Je garderai la blessure
Au fond de moi tout au fond
Mais au dessus je te jure
Que j'effacerai ton nom.
JJ.Goldmann
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Re: Leçons de vie
Sam 17 Mar 2007 - 21:41
Douce nuit à tous les noctambules
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société
Mar 20 Mar 2007 - 10:42
Des cours bien gai(y)s
Quatrième B. Le cours se termine:
« Monsieur, vous regardez Plus belle la vie ? » (Vous savez, le feuilleton de France 3 qui cartonne à l'heure du J.T.)
« Ça m'est arrivé. »
« Non, parce que c'est horrible, Nicolas est mort. »
Les échanges s'animent:
« C'est pas vrai, il est mort ! »
« Il était trop mignon. »
« C'est qui Nicolas ? »
« Le gay. Le flic qui sort avec le fils du barman. »
« Celui qu'est pédé ? »
(Nous y voilà !)
« Oui, je suis dégoûtée. C'est son père, en plus, qui l'a tué. »
« Le bâtard ! »
« Oui, il avait déjà tué son autre fils. »
Alors que les élèves quittent la classe, je reste un peu perplexe. On est ZEP et je n'ai même pas entendu un « J'aime pas les pédés ! » ?
Pas un petit « C'est pas naturel ! » ?
Rien sur « Pourquoi ils ont le droit d'adopter et nous on peut pas mettre le voile ? »
[url=][/url]
Au collège, depuis à peu près deux ans, quand on aborde le thème de l'homosexualité, les réactions sont moins tendues, moins agressives qu'auparavant. Elles sont même parfois juste amusantes. L'année dernière, par exemple, alors que je demande à deux garçons de troisième côte à côte de changer de places, la réplique fuse :
« Monsieur, s'il vous plaît, laissez nous à côté ! »
« Oui, on ne peut pas se séparer. »
« Monsieur, on est gays ! »
Cette phrase, prononcée sur le ton de la confidence, ne reflétait pas leur réalité. Mais c'est amusant de voir que ces deux-là - pourtant généralement du genre lourdeaux hyper perturbateurs - en viennent à utiliser cet argument pour rester côte à côte. Et personne dans la classe n'en a profité pour déraper. Je vous rassure, « pédé » reste tout de même à l'heure actuelle l'insulte la plus répandue dans le collège. Dans les discussions en classe, le terme est cependant remplacé régulièrement par le fameux « gay » (je crois que ça, c'est grâce à la télé). Mais même un « sale gay ! » paraît moins violent qu'un «
sale pédé ! » des familles ! L'absence de connotation péjorative dans cet anglicisme se révèle précieuse. Surtout que le terme « homosexuel » n'a jamais pris avec les élèves. Ni même « homo », sûrement trop proche.
Ces deux exemples sont-ils pour autant les marques d'une évolution réelle des mentalités sur l'homosexualité des « élèves de banlieue » ? J'ai tendance à le penser.
Il y a cinq ans, j'étais sorti d'un cours un peu effrayé par les discours violents et les amalgames sidérants tenus sur le sujet par une majorité de la classe. Et pas seulement par les garçons, ce qui, à l'époque, m'a franchement étonné !
J'en avais discuté avec une prof d'histoire, une « ancienne » du collège, un vrai pilier, en poste depuis 20 ans. A ma grande surprise, elle avait considéré que cette petite histoire marque une évolution des esprits dans le bon sens. En effet, quelques années plus tôt, elle ne pouvait pas même aborder en classe la question des homosexuels, au moment par exemple de l'étude de la seconde guerre mondiale. Les élèves, me disait-elle, refusaient d'en parler et faisaient tout pour changer de sujet. Pour elle, mon expérience et les siennes plus récentes montraient que les élèves avaient intégré l'existence de l'homosexualité dans la société. Enfin, dans Paris, car pour eux, l'homosexualité ça restait un truc de Parisiens.
Depuis je crois que leur perception a évolué.
(source Libération)
Quatrième B. Le cours se termine:
« Monsieur, vous regardez Plus belle la vie ? » (Vous savez, le feuilleton de France 3 qui cartonne à l'heure du J.T.)
« Ça m'est arrivé. »
« Non, parce que c'est horrible, Nicolas est mort. »
Les échanges s'animent:
« C'est pas vrai, il est mort ! »
« Il était trop mignon. »
« C'est qui Nicolas ? »
« Le gay. Le flic qui sort avec le fils du barman. »
« Celui qu'est pédé ? »
(Nous y voilà !)
« Oui, je suis dégoûtée. C'est son père, en plus, qui l'a tué. »
« Le bâtard ! »
« Oui, il avait déjà tué son autre fils. »
Alors que les élèves quittent la classe, je reste un peu perplexe. On est ZEP et je n'ai même pas entendu un « J'aime pas les pédés ! » ?
Pas un petit « C'est pas naturel ! » ?
Rien sur « Pourquoi ils ont le droit d'adopter et nous on peut pas mettre le voile ? »
[url=][/url]
Au collège, depuis à peu près deux ans, quand on aborde le thème de l'homosexualité, les réactions sont moins tendues, moins agressives qu'auparavant. Elles sont même parfois juste amusantes. L'année dernière, par exemple, alors que je demande à deux garçons de troisième côte à côte de changer de places, la réplique fuse :
« Monsieur, s'il vous plaît, laissez nous à côté ! »
« Oui, on ne peut pas se séparer. »
« Monsieur, on est gays ! »
Cette phrase, prononcée sur le ton de la confidence, ne reflétait pas leur réalité. Mais c'est amusant de voir que ces deux-là - pourtant généralement du genre lourdeaux hyper perturbateurs - en viennent à utiliser cet argument pour rester côte à côte. Et personne dans la classe n'en a profité pour déraper. Je vous rassure, « pédé » reste tout de même à l'heure actuelle l'insulte la plus répandue dans le collège. Dans les discussions en classe, le terme est cependant remplacé régulièrement par le fameux « gay » (je crois que ça, c'est grâce à la télé). Mais même un « sale gay ! » paraît moins violent qu'un «
sale pédé ! » des familles ! L'absence de connotation péjorative dans cet anglicisme se révèle précieuse. Surtout que le terme « homosexuel » n'a jamais pris avec les élèves. Ni même « homo », sûrement trop proche.
Ces deux exemples sont-ils pour autant les marques d'une évolution réelle des mentalités sur l'homosexualité des « élèves de banlieue » ? J'ai tendance à le penser.
Il y a cinq ans, j'étais sorti d'un cours un peu effrayé par les discours violents et les amalgames sidérants tenus sur le sujet par une majorité de la classe. Et pas seulement par les garçons, ce qui, à l'époque, m'a franchement étonné !
J'en avais discuté avec une prof d'histoire, une « ancienne » du collège, un vrai pilier, en poste depuis 20 ans. A ma grande surprise, elle avait considéré que cette petite histoire marque une évolution des esprits dans le bon sens. En effet, quelques années plus tôt, elle ne pouvait pas même aborder en classe la question des homosexuels, au moment par exemple de l'étude de la seconde guerre mondiale. Les élèves, me disait-elle, refusaient d'en parler et faisaient tout pour changer de sujet. Pour elle, mon expérience et les siennes plus récentes montraient que les élèves avaient intégré l'existence de l'homosexualité dans la société. Enfin, dans Paris, car pour eux, l'homosexualité ça restait un truc de Parisiens.
Depuis je crois que leur perception a évolué.
(source Libération)
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rencontre
Mar 10 Avr 2007 - 21:10
On se demande toujours ce que l'on attend chez l'autre, ce qu'on espère trouver comme on ferait enfant sa lettre au Père Noël.
Et, adulte on ne prend jamais le temps de se demander ce qu'on est prêt à faire pour l'autre, ce qu'on est prêt à dépasser chez soi pour vivre enfin une relation dans l'épanouissement. C'est mieux lorsque l'on fait les deux démarches parcequ'au moment de la rencontre on est prêt à cheminer à deux, cote à cote, parceque l'autre est arrivé sur le même chemin avec les réponses à ces interrogations. Et là, la vie et belle!
Et, adulte on ne prend jamais le temps de se demander ce qu'on est prêt à faire pour l'autre, ce qu'on est prêt à dépasser chez soi pour vivre enfin une relation dans l'épanouissement. C'est mieux lorsque l'on fait les deux démarches parcequ'au moment de la rencontre on est prêt à cheminer à deux, cote à cote, parceque l'autre est arrivé sur le même chemin avec les réponses à ces interrogations. Et là, la vie et belle!
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c'est l'histoire d'un amour
Ven 13 Avr 2007 - 8:37
J'avais 16 ans lui 18 : c'était le 12 juin 1962, à la fête forraine. Bien que platonique, à cette époque la liberté sexuelle était un tabou, on s'est aimés durant 3 années : c'était beau.
Et puis, les aléas de la vie ont fait que l'on s'est séparés : il était "papillon" et moi "fleur".
Il s'est marié, moi aussi, chacun de notre coté et 40 années ont passé sans que jamais je n'éprouve de regrets.
J'aimais mon mari, mes enfants : j'étais heureuse durant 15 années, juqu'à ce que le père de mes enfants me délaisse pour l'alcool, avec tous les drames que cela engendre. Divorce.
Il y a de cela 2 ans, j'ai rêvé que j'avais retrouvé "ce premier amour". : direction internet, je trouve le nom, le prénom et l'adresse. Sans plus réfléchir, j'écris, en disant que je recherchais les anciens copains des
années 62-63 etc... ce qui était vrai.
Un matin le téléphone sonne : une voix que je ne connaissais pas me dit "je souhaite parler à Sophie" et voilà.. On s'est promis de ne jamais plus nous perdre de vue.
Et ce qui devait arriver arriva : sous 40 années de cendres froides, restait assez de braise pour raviver nos sentiments.
Il est marié, sa femme est malade (cancer !) et moi j'ai du respect pour cette femme qui souffre.
Il a 62 ans, et travaille comme ingénieur : il voyage beaucoup. La dernière fois il m'a appelée d'Espagne, il était sur un chantier à la frontière portugaise : on s'est quitté sur des mots tendres.
Je me demande si nous ne sommes pas à la recherche de nos jeunes années ?
Quoiqu'il en soit, nous avons décidé de nous revoir : je ne supporte pas les "jamais plus" !
Et puis, les aléas de la vie ont fait que l'on s'est séparés : il était "papillon" et moi "fleur".
Il s'est marié, moi aussi, chacun de notre coté et 40 années ont passé sans que jamais je n'éprouve de regrets.
J'aimais mon mari, mes enfants : j'étais heureuse durant 15 années, juqu'à ce que le père de mes enfants me délaisse pour l'alcool, avec tous les drames que cela engendre. Divorce.
Il y a de cela 2 ans, j'ai rêvé que j'avais retrouvé "ce premier amour". : direction internet, je trouve le nom, le prénom et l'adresse. Sans plus réfléchir, j'écris, en disant que je recherchais les anciens copains des
années 62-63 etc... ce qui était vrai.
Un matin le téléphone sonne : une voix que je ne connaissais pas me dit "je souhaite parler à Sophie" et voilà.. On s'est promis de ne jamais plus nous perdre de vue.
Et ce qui devait arriver arriva : sous 40 années de cendres froides, restait assez de braise pour raviver nos sentiments.
Il est marié, sa femme est malade (cancer !) et moi j'ai du respect pour cette femme qui souffre.
Il a 62 ans, et travaille comme ingénieur : il voyage beaucoup. La dernière fois il m'a appelée d'Espagne, il était sur un chantier à la frontière portugaise : on s'est quitté sur des mots tendres.
Je me demande si nous ne sommes pas à la recherche de nos jeunes années ?
Quoiqu'il en soit, nous avons décidé de nous revoir : je ne supporte pas les "jamais plus" !
Re: Leçons de vie
Ven 13 Avr 2007 - 12:01
il n'y a jamais de temps de perdu et il n'est jamais trop tard pour vivre son grand amour moi j'y crois ...
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leçon de vie
Dim 15 Avr 2007 - 8:16
LA LEÇON DE GUITARE
source : http://www.club-positif.com
J'étais ce qu'on appelle un "homme pressé" et, dans mon cas, cela signifiait aussi un "homme stressé": papiers administratifs, factures, comptes, prospection des clients, le quotidien d'une entreprise est passionnant mais c'est aussi une tâche lourde à assumer.
Souvent le soir, lorsque je rentrais fatigué après une longue journée, je n'étais pas aussi disponible que je le voulais pour ma famille. Mes enfants le sentaient bien: "Papa, détends toi, viens jouer avec nous". Mais rien
n'y faisait, plus j'essayais de me calmer, moins j'y parvenais.
J'ai essayé beaucoup de choses et pas toujours les meilleures pour diminuer mon stress : médicaments, alcool,manger des sucreries n'ont pas d'effets durables et sont mauvais pour la santé.
Bizarrement, c'est mon professeur de guitare qui a résolu le problème.
Je prenais une leçon hebdomadaire. C'est un réel plaisir pour moi de sentir vibrer la caisse de l'instrument comme si elle faisait écho à mes propres sentiments.
Mais la pratique de la guitare demande discipline et disponibilité d'esprit.
Or, ce jour là, je rejouais sans cesse le même passage, mais il n'y avait rien à faire: les sons ne "sonnaient" pas, ma musique n'avait pas d'âme. Au bout de quelques mesures, je me suis emporté:
"Bon Dieu je n'arrive pas à me détendre!"
Mon professeur a souri. Il m'a enlevé l'instrument des mains et
s'est mis à triturer les mécaniques en bout de manches jusqu'à ce que
les cordes soient toutes distendues. Il m'a redonné la guitare en me
disant: "Maintenant, joue!"
J'étais surpris mais j'ai obéi. Evidemment, le morceau était inaudible.
Le professeur a repris la guitare et cette fois-ci, il a tiré les cordes au maximum. Lorsqu'il me l'a redonnée, celles-ci étaient si tendues qu'il ne m'a fallu que quelques secondes et un aller-retour sur le manche pour casser le mi et le la.
Tout penaud, je lui lançais un regard interrogateur. Il me dit alors: "Tu vois, nous sommes tous comme cette guitare: trop mous, nous ne sommes bons à rien et trop tendus, nos nerfs lâchent.
Crois-moi, la solution c'est LE JUSTE MILIEU. Chaque fois que tu
cherches à te détendre, rappelle-toi la manière dont tu accordes ta
guitare : le son est toujours plus beau quand les cordes ne sont
ni relâchées, ni trop tendues.
source : http://www.club-positif.com
J'étais ce qu'on appelle un "homme pressé" et, dans mon cas, cela signifiait aussi un "homme stressé": papiers administratifs, factures, comptes, prospection des clients, le quotidien d'une entreprise est passionnant mais c'est aussi une tâche lourde à assumer.
Souvent le soir, lorsque je rentrais fatigué après une longue journée, je n'étais pas aussi disponible que je le voulais pour ma famille. Mes enfants le sentaient bien: "Papa, détends toi, viens jouer avec nous". Mais rien
n'y faisait, plus j'essayais de me calmer, moins j'y parvenais.
J'ai essayé beaucoup de choses et pas toujours les meilleures pour diminuer mon stress : médicaments, alcool,manger des sucreries n'ont pas d'effets durables et sont mauvais pour la santé.
Bizarrement, c'est mon professeur de guitare qui a résolu le problème.
Je prenais une leçon hebdomadaire. C'est un réel plaisir pour moi de sentir vibrer la caisse de l'instrument comme si elle faisait écho à mes propres sentiments.
Mais la pratique de la guitare demande discipline et disponibilité d'esprit.
Or, ce jour là, je rejouais sans cesse le même passage, mais il n'y avait rien à faire: les sons ne "sonnaient" pas, ma musique n'avait pas d'âme. Au bout de quelques mesures, je me suis emporté:
"Bon Dieu je n'arrive pas à me détendre!"
Mon professeur a souri. Il m'a enlevé l'instrument des mains et
s'est mis à triturer les mécaniques en bout de manches jusqu'à ce que
les cordes soient toutes distendues. Il m'a redonné la guitare en me
disant: "Maintenant, joue!"
J'étais surpris mais j'ai obéi. Evidemment, le morceau était inaudible.
Le professeur a repris la guitare et cette fois-ci, il a tiré les cordes au maximum. Lorsqu'il me l'a redonnée, celles-ci étaient si tendues qu'il ne m'a fallu que quelques secondes et un aller-retour sur le manche pour casser le mi et le la.
Tout penaud, je lui lançais un regard interrogateur. Il me dit alors: "Tu vois, nous sommes tous comme cette guitare: trop mous, nous ne sommes bons à rien et trop tendus, nos nerfs lâchent.
Crois-moi, la solution c'est LE JUSTE MILIEU. Chaque fois que tu
cherches à te détendre, rappelle-toi la manière dont tu accordes ta
guitare : le son est toujours plus beau quand les cordes ne sont
ni relâchées, ni trop tendues.
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Nouvelle
Ven 15 Juin 2007 - 12:22
CIGARETTE.
J’ai fumé ma première cigarette, vous allez dire que je vous parle toujours de la première fois, mais après la première fois ça n’a plus le même intérêt.
Alors ma première cigarette !
Je l’ai piquée à mon père, comme moi il a pas le droit de fumer, mais les adultes, ils ont droit de pas avoir le droit et de le faire quand même.
Bref, je lui en ai piquée une !
Pour goûter !
J’aime bien l’odeur quand mon père fume, ça fait comme partie de lui, alors je me suis dit que le goût devait être pareil, eh ben pas du tout ! dégueulasse, atroce, horrible, au bout de la moitié de la clope, hoquet, au trois quarts, vomi, la tête qui tourne et tout, les yeux qui piquent, les murs de la grange qui faisaient la sarabande, j’avais beau m’agripper au sol ça tournait, j’ai cru crever !
Le manége enchanté, tournicoti-tournicota !
Zébulon !
Je suis rentré après je sais pas combien de temps, pas de bol mon père était déjà là, et vu que je titubais évidemment : interrogatoire. Alors là, ma première claque dans la gueule, euh quand je dis claque, c’est très léger comme mot !
Et en plus comme j’étais près du mur, lui aussi je me le suis mangé !
Douleur !
Quand j’ai pu y voir à nouveau, j’ai vu mon père qui pleurait, la première fois aussi !
Du coup entre l’envie de le haïr, et l’envie de l’aimer, je savais plus quoi choisir !
Je sais que c’est parce qu’il m’aime qu’il n’a pas pu se retenir, mais quand même, on peut s’expliquer autrement, non ?
Enfin finalement je lui en veux pas, mais j’ai quand même mal, putain la claque !
Entre le mal au cœur et la claque, je sais pas si je refumerai un jour, ou alors dans longtemps !
En tout cas, je sais pas pourquoi c’est dangereux de fumer pour moi, et pas pour les adultes.
Faudrait qu’on m’explique ?
Ou alors le danger c’est de prendre des claques !
Je suis content parce que pour ma première gifle, c’est mon père qu’est plus malade que moi, bien fait !
Du coup je suis allé me coucher sans manger, comme si j’avais faim.
Quoique avec tout ce que j’ai vomi dans la paille j’aurais pu avoir faim, mais franchement, c’était trop risqué de manger !
J’ai eu du mal à dormir, ça tanguait drôlement, un coup je dormais, un coup je dormais plus, je sais que mon papa surveillait, parce que de temps en temps je l’entr’apercevais, inquiet, enfin, je crois !
Eh ben, c’est une journée que je suis pas prêt d’oublier.
Si seulement je pouvais dormir bien profond pour de bon.
Je suis comme dans un écho, j’entends mon père qui écoute la télé en bas, je voudrais bien aller me faire pardonner, mais j’ai trop de mal à me lever, ça tourne toujours !
On verra demain !
Ce matin ça va mieux, mais j’ai encore un peu mal à la tête.
Mon père m’a préparé mon petit déjeuner comme d’hab. Il me parle de rien, c’est gênant parce que je sais pas s’il a oublié ou s’il ne veut plus en parler.
Un jour je lui ai affirmé que je pouvais me débrouiller pour le petit déj., mais il m’a répondu que c’était pas la peine de faire des gosses si c’était pour pas s’en occuper !
Ça m’a bien plu comme réponse !
Ça m’a fait chaud au cœur !
Et pourtant des fois ça me fait chier qu’il s’occupe trop de moi !
Mais bon !
Le mieux ce serait qu’il soit là que quand j’ai besoin, mais là faut pas rêver !
Yves Rabeau
J’ai fumé ma première cigarette, vous allez dire que je vous parle toujours de la première fois, mais après la première fois ça n’a plus le même intérêt.
Alors ma première cigarette !
Je l’ai piquée à mon père, comme moi il a pas le droit de fumer, mais les adultes, ils ont droit de pas avoir le droit et de le faire quand même.
Bref, je lui en ai piquée une !
Pour goûter !
J’aime bien l’odeur quand mon père fume, ça fait comme partie de lui, alors je me suis dit que le goût devait être pareil, eh ben pas du tout ! dégueulasse, atroce, horrible, au bout de la moitié de la clope, hoquet, au trois quarts, vomi, la tête qui tourne et tout, les yeux qui piquent, les murs de la grange qui faisaient la sarabande, j’avais beau m’agripper au sol ça tournait, j’ai cru crever !
Le manége enchanté, tournicoti-tournicota !
Zébulon !
Je suis rentré après je sais pas combien de temps, pas de bol mon père était déjà là, et vu que je titubais évidemment : interrogatoire. Alors là, ma première claque dans la gueule, euh quand je dis claque, c’est très léger comme mot !
Et en plus comme j’étais près du mur, lui aussi je me le suis mangé !
Douleur !
Quand j’ai pu y voir à nouveau, j’ai vu mon père qui pleurait, la première fois aussi !
Du coup entre l’envie de le haïr, et l’envie de l’aimer, je savais plus quoi choisir !
Je sais que c’est parce qu’il m’aime qu’il n’a pas pu se retenir, mais quand même, on peut s’expliquer autrement, non ?
Enfin finalement je lui en veux pas, mais j’ai quand même mal, putain la claque !
Entre le mal au cœur et la claque, je sais pas si je refumerai un jour, ou alors dans longtemps !
En tout cas, je sais pas pourquoi c’est dangereux de fumer pour moi, et pas pour les adultes.
Faudrait qu’on m’explique ?
Ou alors le danger c’est de prendre des claques !
Je suis content parce que pour ma première gifle, c’est mon père qu’est plus malade que moi, bien fait !
Du coup je suis allé me coucher sans manger, comme si j’avais faim.
Quoique avec tout ce que j’ai vomi dans la paille j’aurais pu avoir faim, mais franchement, c’était trop risqué de manger !
J’ai eu du mal à dormir, ça tanguait drôlement, un coup je dormais, un coup je dormais plus, je sais que mon papa surveillait, parce que de temps en temps je l’entr’apercevais, inquiet, enfin, je crois !
Eh ben, c’est une journée que je suis pas prêt d’oublier.
Si seulement je pouvais dormir bien profond pour de bon.
Je suis comme dans un écho, j’entends mon père qui écoute la télé en bas, je voudrais bien aller me faire pardonner, mais j’ai trop de mal à me lever, ça tourne toujours !
On verra demain !
Ce matin ça va mieux, mais j’ai encore un peu mal à la tête.
Mon père m’a préparé mon petit déjeuner comme d’hab. Il me parle de rien, c’est gênant parce que je sais pas s’il a oublié ou s’il ne veut plus en parler.
Un jour je lui ai affirmé que je pouvais me débrouiller pour le petit déj., mais il m’a répondu que c’était pas la peine de faire des gosses si c’était pour pas s’en occuper !
Ça m’a bien plu comme réponse !
Ça m’a fait chaud au cœur !
Et pourtant des fois ça me fait chier qu’il s’occupe trop de moi !
Mais bon !
Le mieux ce serait qu’il soit là que quand j’ai besoin, mais là faut pas rêver !
Yves Rabeau
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Re: Leçons de vie
Ven 15 Juin 2007 - 14:03
Beau et très émouvant texte d'Yves.
J'aime beaucoup
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Re: Leçons de vie
Sam 16 Juin 2007 - 22:34
CHAUSSURE !
On est allé acheter des chaussures, l’autre jour avec mon père.
Vous me direz que ça n’a pas trop d’intérêt, eh ben si, il m’a encore fait une de ces colères !
Pourquoi ? eh ben simplement, parce que j’avais oublié de me laver les pieds.
Enfin, depuis plusieurs jours.
J’ai pas compté combien.
Mais quand même plusieurs.
En plus, c’est pas ma faute si y fait chaud, alors forcément, ça sent plus fort.
Je m’asseois sur la poubelle de la salle de bain, et je fais couler l’eau, et j’attends.
J’attends le temps normal, pour une douche normale.
J’emmène un bouquin, et j’attends.
Des fois, le bouquin est trop intéressant alors je vois pas le temps passer, je me fais disputer, parce que je prends trop d’eau, pour me laver.
Faudrait quand même savoir ce qu’il veut.
Je peux pas être propre sans eau !
Par contre, je peux être sale avec beaucoup d’eau !
Enfin bref, quand j’ai enlevé mes chaussures, bonjour l’odeur.
Oh, il a rien dit, dans le magasin, mais quand même, il est devenu tout rouge.
En plus, le con de vendeur qu’y lui dit, « et avec ça, il vous faut des chaussettes neuves ». Et en riant.
C’est dehors que ça s’est passé, v’la la colère !
Qu’est-ce que j’ai pris !
Que la prochaine fois, il me laverait lui-même, et en plus dans le jardin pour pas salir la salle de bain, et tout, et tout.
Moi, je sais bien qui le fera pas.
Je vais quand même faire attention, pendant au moins quelque temps.
Je le comprends pas.
Plus je vieillis, moins je le comprends.
Ça doit être ça le fossé des générations.
En tout cas, j’ai eu des belles pompes Nike.
Y voulait que je prenne des Adidas, n’importe quoi, ça fait con, Adidas.
Et comme il était pressé de sortir du magasin, vous savez pourquoi, eh ben j’ai encore gagné.
Finalement, si j’avais pas senti des pieds, peut-être que j’aurais dû me contenter des Adidas.
Et puis en plus, il m’a acheté des chaussures pour sortir le dimanche, ou même les autres jours, enfin pour sortir quoi.
Des chaussures de vieux, je crois des mocassins.
Noir !
Je me vois, me promener avec ça aux pieds dans Gouttières, la nuit peut-être, et encore, sans lampe de poche.
Enfin bref, ça a été un grand moment de notre vie.
Je rigole, mais, j’aime pas du tout, du tout, quand il ne parle plus comme ça, plusieurs minutes d’affilée.
Il boude !
C’est pire qu’une engueulade, ou même qu’une gifle.
Enfin là je suppose, des claques, je me rappelle pas en avoir déjà reçues !
Mais je crois que je préférerais !
Je pourrais lui jurer que je recommencerai plus, mais à force de jurer, il va finir par plus me croire, et en plus… J’ai pas envie !
Yves Rabeau
On est allé acheter des chaussures, l’autre jour avec mon père.
Vous me direz que ça n’a pas trop d’intérêt, eh ben si, il m’a encore fait une de ces colères !
Pourquoi ? eh ben simplement, parce que j’avais oublié de me laver les pieds.
Enfin, depuis plusieurs jours.
J’ai pas compté combien.
Mais quand même plusieurs.
En plus, c’est pas ma faute si y fait chaud, alors forcément, ça sent plus fort.
Je m’asseois sur la poubelle de la salle de bain, et je fais couler l’eau, et j’attends.
J’attends le temps normal, pour une douche normale.
J’emmène un bouquin, et j’attends.
Des fois, le bouquin est trop intéressant alors je vois pas le temps passer, je me fais disputer, parce que je prends trop d’eau, pour me laver.
Faudrait quand même savoir ce qu’il veut.
Je peux pas être propre sans eau !
Par contre, je peux être sale avec beaucoup d’eau !
Enfin bref, quand j’ai enlevé mes chaussures, bonjour l’odeur.
Oh, il a rien dit, dans le magasin, mais quand même, il est devenu tout rouge.
En plus, le con de vendeur qu’y lui dit, « et avec ça, il vous faut des chaussettes neuves ». Et en riant.
C’est dehors que ça s’est passé, v’la la colère !
Qu’est-ce que j’ai pris !
Que la prochaine fois, il me laverait lui-même, et en plus dans le jardin pour pas salir la salle de bain, et tout, et tout.
Moi, je sais bien qui le fera pas.
Je vais quand même faire attention, pendant au moins quelque temps.
Je le comprends pas.
Plus je vieillis, moins je le comprends.
Ça doit être ça le fossé des générations.
En tout cas, j’ai eu des belles pompes Nike.
Y voulait que je prenne des Adidas, n’importe quoi, ça fait con, Adidas.
Et comme il était pressé de sortir du magasin, vous savez pourquoi, eh ben j’ai encore gagné.
Finalement, si j’avais pas senti des pieds, peut-être que j’aurais dû me contenter des Adidas.
Et puis en plus, il m’a acheté des chaussures pour sortir le dimanche, ou même les autres jours, enfin pour sortir quoi.
Des chaussures de vieux, je crois des mocassins.
Noir !
Je me vois, me promener avec ça aux pieds dans Gouttières, la nuit peut-être, et encore, sans lampe de poche.
Enfin bref, ça a été un grand moment de notre vie.
Je rigole, mais, j’aime pas du tout, du tout, quand il ne parle plus comme ça, plusieurs minutes d’affilée.
Il boude !
C’est pire qu’une engueulade, ou même qu’une gifle.
Enfin là je suppose, des claques, je me rappelle pas en avoir déjà reçues !
Mais je crois que je préférerais !
Je pourrais lui jurer que je recommencerai plus, mais à force de jurer, il va finir par plus me croire, et en plus… J’ai pas envie !
Yves Rabeau
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poème
Lun 2 Juil 2007 - 9:47
29 juin 2007
LES ÉCOLIERS.
(Pierre Yves Rabeau)
M. FOMBEURE.........
Sur la route couleur de sable,
En capuchon noir et pointu,
Le moyen, le bon, le passable
Vont à galoches que veux-tu
Vers leur école intarissable.
Ils ont dans leus plumiers des gommes
Et des hannetons du matin,
Dans leurs poches du pain des pommes,
Des billes, ô précieux butin
Gagna sur d'autres petits hommes.
Ils ont la ruse et la paresse
Mais l'innocence et la fraîcheur
Près d'eux, les filles ont des tresses
Et des yeux bleus couleur de fleur,
Et des vraies fleurs pour la maîtresse.
Puis les voilà tous à s'asseoir.
Dans l'école crépie de lune
On les enferme jusqu'au soir,
Jusqu'à ce qu'il leur pousse plume
Pous s'envoler. Après, Bonsoir.
LES ÉCOLIERS.
(Pierre Yves Rabeau)
M. FOMBEURE.........
Sur la route couleur de sable,
En capuchon noir et pointu,
Le moyen, le bon, le passable
Vont à galoches que veux-tu
Vers leur école intarissable.
Ils ont dans leus plumiers des gommes
Et des hannetons du matin,
Dans leurs poches du pain des pommes,
Des billes, ô précieux butin
Gagna sur d'autres petits hommes.
Ils ont la ruse et la paresse
Mais l'innocence et la fraîcheur
Près d'eux, les filles ont des tresses
Et des yeux bleus couleur de fleur,
Et des vraies fleurs pour la maîtresse.
Puis les voilà tous à s'asseoir.
Dans l'école crépie de lune
On les enferme jusqu'au soir,
Jusqu'à ce qu'il leur pousse plume
Pous s'envoler. Après, Bonsoir.
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petit débat philo
Dim 10 Fév 2008 - 8:59
Prouve-moi que tu m'aimes
Posté le 1 février 2008 par Garance Doré
(je dirais il ou elle )
Si l'amour est merveilleux, c'est parce qu'il est à la fois fragile, exigeant, facile et compliqué. On voudrait toujours en savoir trop. On voudrait toujours être sûr d'être aimé pour la vie alors qu'au fond rien ne serait plus angoissant. Et puis l'on voudrait des preuves concrètes.
Et pourtant, les preuves d'amour c'est comme des papillons, ça s'attrape au vol, c'est léger et ça peut même nous échapper. Parfois, il suffit d'ouvrir les yeux. Comme par exemple quand :
- Il vient nous chercher à la sortie du boulot, juste comme ça, pour nous faire une surprise, et juste pour le bonheur de rentrer avec nous, main dans la main.
- Il prend une heure pour aller chercher nos éclairs aux chocolat préférés, à l'autre bout de la ville.
- Il finit par bien l'aimer, notre style maison : ce vieux jogging et ce tee-shirt trop grand l'attendrissent complètement.
- Il n'est pas non plus complètement gaga : vous n'arriverez pas à lui faire manger vos lasagnes complètement ratées. Au lieu de râler, il va chercher des sushis.
- Il s'occupe de "votre" chat. Alors qu'au départ, rien que l'idée d'un début de poil sur son canapé lui faisait froid dans le dos.
- Il vous appelle sans raison, juste pour entendre le son de votre voix. Il vous appelle dès que quelque chose de drôle ou d'étonnant lui arrive.
- Il vous dit : "mon amour".
- Il nous demande de lui faire un enfant. Ce sera peut-être dans dix ans... Qui sait ! Mais quand on vous demande ça avec ces yeux là, vous savez qu'entre vous deux c'est parti pour la vie...
Pour moi l'amour est dans les petites choses... Qu'en pensez-vous ? Quelles sont vos preuves d'amour les plus folles ? Et les plus banales, mais qui vous font craquer ?
Bon dimanche à tous
Posté le 1 février 2008 par Garance Doré
(je dirais il ou elle )
Si l'amour est merveilleux, c'est parce qu'il est à la fois fragile, exigeant, facile et compliqué. On voudrait toujours en savoir trop. On voudrait toujours être sûr d'être aimé pour la vie alors qu'au fond rien ne serait plus angoissant. Et puis l'on voudrait des preuves concrètes.
Et pourtant, les preuves d'amour c'est comme des papillons, ça s'attrape au vol, c'est léger et ça peut même nous échapper. Parfois, il suffit d'ouvrir les yeux. Comme par exemple quand :
- Il vient nous chercher à la sortie du boulot, juste comme ça, pour nous faire une surprise, et juste pour le bonheur de rentrer avec nous, main dans la main.
- Il prend une heure pour aller chercher nos éclairs aux chocolat préférés, à l'autre bout de la ville.
- Il finit par bien l'aimer, notre style maison : ce vieux jogging et ce tee-shirt trop grand l'attendrissent complètement.
- Il n'est pas non plus complètement gaga : vous n'arriverez pas à lui faire manger vos lasagnes complètement ratées. Au lieu de râler, il va chercher des sushis.
- Il s'occupe de "votre" chat. Alors qu'au départ, rien que l'idée d'un début de poil sur son canapé lui faisait froid dans le dos.
- Il vous appelle sans raison, juste pour entendre le son de votre voix. Il vous appelle dès que quelque chose de drôle ou d'étonnant lui arrive.
- Il vous dit : "mon amour".
- Il nous demande de lui faire un enfant. Ce sera peut-être dans dix ans... Qui sait ! Mais quand on vous demande ça avec ces yeux là, vous savez qu'entre vous deux c'est parti pour la vie...
Pour moi l'amour est dans les petites choses... Qu'en pensez-vous ? Quelles sont vos preuves d'amour les plus folles ? Et les plus banales, mais qui vous font craquer ?
Bon dimanche à tous
- Gavroche_Forecnet
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Re: Leçons de vie
Dim 10 Fév 2008 - 16:01
Moi, la meilleure preuve d'amour que je puisse donner à ma chère et tendre, c'est de revenir chaque soir à la maison et de lui faire confiance pour ce qui est du repas...
La meilleure preuve d'amour qu'elle puisse me donner : c'est de savoir, en rentrant de ma nuit de travail, que mon bol de café sur la table et que mon lit sera encore chaud... puis qu'elle parte à son travail en me disant : à tout à l'heure " mon gros '....
BON DIMANCHE !!
La meilleure preuve d'amour qu'elle puisse me donner : c'est de savoir, en rentrant de ma nuit de travail, que mon bol de café sur la table et que mon lit sera encore chaud... puis qu'elle parte à son travail en me disant : à tout à l'heure " mon gros '....
BON DIMANCHE !!
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L'éléphant
Dim 4 Mar 2012 - 10:30
Une fois, six aveugles vivaient dans un village. Un jour, ses habitants leur dirent " Hé ! il y a un éléphant dans le village, aujourd’hui "
Ils n’avaient aucune idée de ce qu’était un éléphant. Ils décidèrent que, même s’ils n’étaient pas capables de le voir, ils allaient essayer de le sentir. Tous allèrent donc là où l’éléphant se trouvait et. chacun le toucha
" Hé ! L'éléphant est un pilier " dit le premier, en touchant sa jambe.
" Oh, non ! C’est comme une corde, dit le second, en touchant sa queue.
" Oh, non ! C’est comme la branche épaisse d’un arbre " dit le troisième, en touchant sa trompe.
" C’est comme un grand éventail " dit le quatrième, en touchant son oreille.
" C’est comme un mur énorme " dit le cinquième, en touchant son ventre.
" C’est comme une grosse pipe " dit le sixième, en touchant sa défense.
Ils commençaient à discuter, chacun d’eux insistait sur ce qu’il croyait exact. Ils semblaient ne pas s’entendre, lorsqu’un sage, qui passait par-là, les vit. Il s’arrêta et leur demanda " De quoi s’agit-il ? " Ils dirent " Nous ne pouvons pas nous mettre d’accord pour dire à quoi ressemble l’éléphant" Chacun d’eux dit ce qu’il pensait à ce sujet. Le sage leur expliqua, calmement " Vous avez tous dit vrai. La raison pour laquelle ce que chacun de vous affirme est différent, c’est parce que chacun a touché une partie différente de l’animal. Oui, l’éléphant à réellement les traits que vous avez tous décrits "
" Oh ! " dit chacun. Il n’y eut plus de discussion entre eux et ils furent tous heureux d’avoir dit la réalité.
La morale de cette histoire, c’est qu’il peut y avoir une part de vérité dans ce que quelqu’un dit. Parfois, nous pouvons voir cette vérité, et parfois non, parce qu’il peut, aussi, y avoir différentes perspectives sur lesquelles nous ne pouvons pas être d’accord. Plutôt que de discuter comme ces aveugles, nous devons dire " Peut- être que vous avez vos raisons ? ". De cette façon, nous ne nous perdrons pas en argumentations.
Ils n’avaient aucune idée de ce qu’était un éléphant. Ils décidèrent que, même s’ils n’étaient pas capables de le voir, ils allaient essayer de le sentir. Tous allèrent donc là où l’éléphant se trouvait et. chacun le toucha
" Hé ! L'éléphant est un pilier " dit le premier, en touchant sa jambe.
" Oh, non ! C’est comme une corde, dit le second, en touchant sa queue.
" Oh, non ! C’est comme la branche épaisse d’un arbre " dit le troisième, en touchant sa trompe.
" C’est comme un grand éventail " dit le quatrième, en touchant son oreille.
" C’est comme un mur énorme " dit le cinquième, en touchant son ventre.
" C’est comme une grosse pipe " dit le sixième, en touchant sa défense.
Ils commençaient à discuter, chacun d’eux insistait sur ce qu’il croyait exact. Ils semblaient ne pas s’entendre, lorsqu’un sage, qui passait par-là, les vit. Il s’arrêta et leur demanda " De quoi s’agit-il ? " Ils dirent " Nous ne pouvons pas nous mettre d’accord pour dire à quoi ressemble l’éléphant" Chacun d’eux dit ce qu’il pensait à ce sujet. Le sage leur expliqua, calmement " Vous avez tous dit vrai. La raison pour laquelle ce que chacun de vous affirme est différent, c’est parce que chacun a touché une partie différente de l’animal. Oui, l’éléphant à réellement les traits que vous avez tous décrits "
" Oh ! " dit chacun. Il n’y eut plus de discussion entre eux et ils furent tous heureux d’avoir dit la réalité.
La morale de cette histoire, c’est qu’il peut y avoir une part de vérité dans ce que quelqu’un dit. Parfois, nous pouvons voir cette vérité, et parfois non, parce qu’il peut, aussi, y avoir différentes perspectives sur lesquelles nous ne pouvons pas être d’accord. Plutôt que de discuter comme ces aveugles, nous devons dire " Peut- être que vous avez vos raisons ? ". De cette façon, nous ne nous perdrons pas en argumentations.
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Philo
Sam 1 Déc 2012 - 13:34
Si je veux fabriquer un objet il me faut des matières premières.
D’où proviennent ces matières premières ?
De la nature, du vivant de la terre .
Je ne peux donc pas parler d'un objet en l'isolant de ce qui lui a permis d'exister.
C'est un objet que j'ai fabriqué avec de la matière que j'ai pris dans la nature.
...
Est ce que le fait d'avoir d'avoir fabriqué un objet fait de moi son propriétaire ?
Un objet est un outil que j'utilise; ce n'est pas parce que j'utilise un objet que j'en deviens propriétaire .
Comment, par quel moyen puis je fixer un prix sur un objet ?
Par une suggestion mentale, une idée, une croyance : je pense le posséder.
Ce n'est pas parce que je crois posséder que je possède.
Un objet provient de la terre donc du vivant.
Donner un prix à un objet ne revient il pas au même que de donner un prix au vivant ?
La rareté de la matière lui donne soit disant plus de valeur .
La matière comme tout élément qui compose notre environnement n'appartient à personne .
Est ce que je deviens propriétaire d'un filon d'or car je l'ai trouvé en premier ?
L'or faisant parti de la terre comme n'importe quel minéral, végétal ou animal .
Le système économique fixe la valeur de la monnaie par rapport a la valeur de l'or .
Est ce que je me fais croire qu'un billet est une pépite d'or ?
Le billet est fabriqué avec du coton et l'or est un minerai.
A qui le coton appartient il ?
Au propriétaire du champ de coton ?
Comment peut il posséder un champ de coton si ce n'est par une croyance, une hypothèse, un concept illusoire ?
A qui le filon d'or appartient il ?
D’où proviennent ces matières premières ?
De la nature, du vivant de la terre .
Je ne peux donc pas parler d'un objet en l'isolant de ce qui lui a permis d'exister.
C'est un objet que j'ai fabriqué avec de la matière que j'ai pris dans la nature.
...
Est ce que le fait d'avoir d'avoir fabriqué un objet fait de moi son propriétaire ?
Un objet est un outil que j'utilise; ce n'est pas parce que j'utilise un objet que j'en deviens propriétaire .
Comment, par quel moyen puis je fixer un prix sur un objet ?
Par une suggestion mentale, une idée, une croyance : je pense le posséder.
Ce n'est pas parce que je crois posséder que je possède.
Un objet provient de la terre donc du vivant.
Donner un prix à un objet ne revient il pas au même que de donner un prix au vivant ?
La rareté de la matière lui donne soit disant plus de valeur .
La matière comme tout élément qui compose notre environnement n'appartient à personne .
Est ce que je deviens propriétaire d'un filon d'or car je l'ai trouvé en premier ?
L'or faisant parti de la terre comme n'importe quel minéral, végétal ou animal .
Le système économique fixe la valeur de la monnaie par rapport a la valeur de l'or .
Est ce que je me fais croire qu'un billet est une pépite d'or ?
Le billet est fabriqué avec du coton et l'or est un minerai.
A qui le coton appartient il ?
Au propriétaire du champ de coton ?
Comment peut il posséder un champ de coton si ce n'est par une croyance, une hypothèse, un concept illusoire ?
A qui le filon d'or appartient il ?
- bouzigueDebutant
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Re: Leçons de vie
Mer 12 Déc 2012 - 20:07
Un chemin
Sur le même chemin.. va savoir... faut-il y mettre des gardes-corps pour ne point tomber, où pour ne pas s'en détourner? sommes nous capable de cheminer à deux? tant ce chemin est étroit et escarpé, piégeur! somme nous suffisamment adulte pour accepter l'autre tel qu'il est? avons nous gardé assez de l'enfance, pour se laisser surprendre, s'amuser d'un rien, et de vivre au jour le jour...
un chemin...
Cela me fait penser à ce poème écrit en 2010
Un chemin..
Qu'en dire tant que l'on ne sait où il nous mène...
De celui-ci amie, qui t'a mené à moi?
Ou de cet autre qui fait de toi cette reine,
Qui ne doit son sacre... que le temps d'un roi...
Combien de geôles et d'oubliettes
Dans ces illusoires palais de fortunes
S'en irons se morfondre les miettes
De mille et une nuit en une prison d'amertumes
Toujours rester debout et relever la tête
Pas une impasse! juste une étape...
Un transit vers autre chose...
Car sous nos mains, le jeu se pose.
Fragile en est la donne
Aléatoire en sont les règles
Et même si bonne est la manne!
Sommes-nous toujours de bon stratèges.
En fait au bonheur, il suffit d'un rien, de peu
Alors! combien de sentes...et de détours...
Nous faudra-t-il emprunter en ce jeu
Où l'amour et la peine, apparaissent tour à tour.
Yves
___________________________________
Fais que chaque heure de ta vie soit belle. Le moindre geste est un souvenir futur. Aveline Eugène
Sur le même chemin.. va savoir... faut-il y mettre des gardes-corps pour ne point tomber, où pour ne pas s'en détourner? sommes nous capable de cheminer à deux? tant ce chemin est étroit et escarpé, piégeur! somme nous suffisamment adulte pour accepter l'autre tel qu'il est? avons nous gardé assez de l'enfance, pour se laisser surprendre, s'amuser d'un rien, et de vivre au jour le jour...
un chemin...
Cela me fait penser à ce poème écrit en 2010
Un chemin..
Qu'en dire tant que l'on ne sait où il nous mène...
De celui-ci amie, qui t'a mené à moi?
Ou de cet autre qui fait de toi cette reine,
Qui ne doit son sacre... que le temps d'un roi...
Combien de geôles et d'oubliettes
Dans ces illusoires palais de fortunes
S'en irons se morfondre les miettes
De mille et une nuit en une prison d'amertumes
Toujours rester debout et relever la tête
Pas une impasse! juste une étape...
Un transit vers autre chose...
Car sous nos mains, le jeu se pose.
Fragile en est la donne
Aléatoire en sont les règles
Et même si bonne est la manne!
Sommes-nous toujours de bon stratèges.
En fait au bonheur, il suffit d'un rien, de peu
Alors! combien de sentes...et de détours...
Nous faudra-t-il emprunter en ce jeu
Où l'amour et la peine, apparaissent tour à tour.
Yves
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Leçon de vie
Jeu 6 Juin 2013 - 12:40
Un maître de l'Orient a vu un scorpion se noyer et décida de le tirer de l'eau, et lorsqu'il le fit, le scorpion le piqua.
Par l'effet de la douleur, le maître lâcha l'animal qui de nouveau tomba à l'eau en train de se noyer.
Le maître tenta de le tirer nouvellement et l'animal le piqua encore.
Quelqu'un qui était en train d'observer se rapprocha du maître et lui dit :
- Excusez-moi, mais vous êtes têtu! Ne comprenez vous pas que à chaque fois que vous tenteriez de le tirer de l'eau il va vous piquer ?
Le maître répondit:
- La nature du scorpion est de piquer, et cela ne va pas changer la mienne qui est d'aider.
Alors, à l'aide d'une feuille, le maître tira le scorpion de l'eau et sauva sa vie et continua:
- Ne change pas ta nature si quelqu'un te fait mal; prends juste des précautions.
Les uns poursuivent le bonheur, les autres le créent.
Quand la vie te présente mille raisons de pleurer, montre-lui que tu as mille raisons pour sourire.
Préoccupe-toi plus de ta conscience que de ta réputation.
Parce que ta conscience est ce que tu es, et ta réputation c'est ce que les autres pensent de toi...
Et ce que les autres pensent de toi...c'est leur problème.
- ally-netAdministratrice
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Emploi : travailleur social à la retraite
Date d'inscription : 08/01/2007
Re: Leçons de vie
Lun 5 Aoû 2013 - 13:27
C'était un pauvre fermier écossais.
Un jour, alors qu'il tentait de gagner la vie de sa famille, il entendit un appel au secours provenant d'un marécage proche.
Il laissa tomber ses outils, y courut et y trouva un jeune garçon enfoncé jusqu'à la taille dans le marécage, apeuré, criant et cherchant à se libérer.
Le fermier sauva le jeune homme de ce qui aurait pu être une mort lente et cruelle.
Le lendemain, un attelage élégant se présenta à la ferme.
Un noble, élégamment vêtu, en sortit et se présenta comme étant le père du garçon que le fermier avait aidé.
- Je veux vous récompenser, dit le noble.
Vous avez sauvé la vie de mon fils!
- Je ne peux accepter de paiement pour ce que j'ai fait répondit le fermier écossais.
Au même moment, le fils du fermier vint à la porte de la cabane.
- C'est votre fils? demanda le noble.
- Oui, répondit fièrement le fermier.
- Alors, je vous propose un marché.
Permettez-moi d'offrir à votre fils la même éducation qu'à mon fils.
Si le fils ressemble au père, je suis sûr qu'il sera un homme dont vous serez fier.
Et le fermier accepta.
Le fils du fermier Fleming suivit les cours des meilleures écoles et à la grande finale,il fut diplômé de l'École de Médecine de l'Hôpital Sainte-Marie de Londres.
Porteur d'une grande aspiration, il continua jusqu'à être connu du monde entier.
Le fameux Dr Alexander Fleming avait en effet découvert la pénicilline.
Des années plus tard, le fils du même noble était atteint d'une pneumonie.
Qui lui sauva la vie, cette fois ?... La pénicilline.
Comment s'appelait le noble ?
Sir Randolph Churchill et son fils, Sir Winston Churchill.
Quelqu'un a dit un jour :
" Tout ce qui s'en va, revient... "
Un jour, alors qu'il tentait de gagner la vie de sa famille, il entendit un appel au secours provenant d'un marécage proche.
Il laissa tomber ses outils, y courut et y trouva un jeune garçon enfoncé jusqu'à la taille dans le marécage, apeuré, criant et cherchant à se libérer.
Le fermier sauva le jeune homme de ce qui aurait pu être une mort lente et cruelle.
Le lendemain, un attelage élégant se présenta à la ferme.
Un noble, élégamment vêtu, en sortit et se présenta comme étant le père du garçon que le fermier avait aidé.
- Je veux vous récompenser, dit le noble.
Vous avez sauvé la vie de mon fils!
- Je ne peux accepter de paiement pour ce que j'ai fait répondit le fermier écossais.
Au même moment, le fils du fermier vint à la porte de la cabane.
- C'est votre fils? demanda le noble.
- Oui, répondit fièrement le fermier.
- Alors, je vous propose un marché.
Permettez-moi d'offrir à votre fils la même éducation qu'à mon fils.
Si le fils ressemble au père, je suis sûr qu'il sera un homme dont vous serez fier.
Et le fermier accepta.
Le fils du fermier Fleming suivit les cours des meilleures écoles et à la grande finale,il fut diplômé de l'École de Médecine de l'Hôpital Sainte-Marie de Londres.
Porteur d'une grande aspiration, il continua jusqu'à être connu du monde entier.
Le fameux Dr Alexander Fleming avait en effet découvert la pénicilline.
Des années plus tard, le fils du même noble était atteint d'une pneumonie.
Qui lui sauva la vie, cette fois ?... La pénicilline.
Comment s'appelait le noble ?
Sir Randolph Churchill et son fils, Sir Winston Churchill.
Quelqu'un a dit un jour :
" Tout ce qui s'en va, revient... "
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