- Gavroche_Forecnet
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Re: LA MEDECINE DU PAUVRE
Lun 13 Juil 2009 - 11:03
Ce serment se changerait-il en " serment d'Hypocrite " ?
- ally-netAdministratrice
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Re: LA MEDECINE DU PAUVRE
Lun 13 Juil 2009 - 10:11
Allez le "corps médical" on revoit ensemble l'essentiel du serment d'Hyppocrate !
".... Sur ma conscience, je jure d'exercer la médecine suivant les lois de la morale et de l'honneur, et de pratiquer scrupuleusement tous mes devoirs envers les malades, et la société..."
".... Sur ma conscience, je jure d'exercer la médecine suivant les lois de la morale et de l'honneur, et de pratiquer scrupuleusement tous mes devoirs envers les malades, et la société..."
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LA MEDECINE DU PAUVRE
Lun 13 Juil 2009 - 10:05
Le scandale de ces malades pauvres exclus des soins
Difficile, en France, d’être pauvre et bien soigné. Selon notre enquête, 25 % des médecins, pratiquant des honoraires libres, refusent les patients bénéficiaires de la couverture maladie universelle.
La médecine à deux vitesses est une réalité. Principales victimes, les patients bénéficiaires de la couverture maladie universelle (CMU), réservée aux personnes gagnant moins de 621 € par mois. Ceux-là ont de plus en plus de mal à se faire soigner en dehors des hôpitaux. La preuve : le test que nous avons réalisé auprès de médecins de Paris et de sa banlieue.
Sur trente praticiens contactés, huit soit 25 % ont refusé de nous accorder un rendez-vous dès lors que l’on se présentait comme un patient bénéficiant de la CMU.
Un refus de soins est tout simplement… illégal
Le résultat de notre « testing » confirme les études menées par l’organisme de financement de la CMU auprès de 900 médecins parisiens. Là encore, un quart ont refusé les bénéficiaires de la CMU. Mais qui sont ces praticiens pris en flagrant délit de discrimination et qui ont jeté aux orties la déontologie médicale ? Il s’agit des praticiens dits du secteur 2, autorisés à fixer librement leur prix, en premier lieu des spécialistes, souvent installés dans les quartiers huppés. Pour se justifier, ils invoquent l’attitude de ces patients déshérités et des motifs d’ordre économique. Lorsqu’ils soignent des bénéficiaires de la CMU, les médecins à honoraires libres sont obligés d’appliquer le tarif « sécu » (22 € pour les généralistes, 25 € pour les spécialistes) très inférieurs à ce qu’ils facturent habituellement. Problème : un tel refus de soins est tout simplement… illégal. Mais les sanctions encourues ne sont pas franchement dissuasives. « Ils risquent d’abord un blâme, explique le docteur André Deseur, de l’ordre des médecins. En cas de récidive, ils peuvent être interdits d’exercer temporairement. »
La ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, s’est prononcée récemment pour des pénalités financières. Pas suffisant pour l’opposition, qui, à l’instar de Jean-Marie Le Guen, député PS de Paris, veut obliger les médecins à tarifs libres à accueillir les bénéficiaires de la CMU sans dépassements d’honoraires. La question rejaillira forcément à l’Assemblée nationale lors du débat sur le projet de financement de la Sécurité sociale.
Difficile, en France, d’être pauvre et bien soigné. Selon notre enquête, 25 % des médecins, pratiquant des honoraires libres, refusent les patients bénéficiaires de la couverture maladie universelle.
La médecine à deux vitesses est une réalité. Principales victimes, les patients bénéficiaires de la couverture maladie universelle (CMU), réservée aux personnes gagnant moins de 621 € par mois. Ceux-là ont de plus en plus de mal à se faire soigner en dehors des hôpitaux. La preuve : le test que nous avons réalisé auprès de médecins de Paris et de sa banlieue.
Sur trente praticiens contactés, huit soit 25 % ont refusé de nous accorder un rendez-vous dès lors que l’on se présentait comme un patient bénéficiant de la CMU.
Un refus de soins est tout simplement… illégal
Le résultat de notre « testing » confirme les études menées par l’organisme de financement de la CMU auprès de 900 médecins parisiens. Là encore, un quart ont refusé les bénéficiaires de la CMU. Mais qui sont ces praticiens pris en flagrant délit de discrimination et qui ont jeté aux orties la déontologie médicale ? Il s’agit des praticiens dits du secteur 2, autorisés à fixer librement leur prix, en premier lieu des spécialistes, souvent installés dans les quartiers huppés. Pour se justifier, ils invoquent l’attitude de ces patients déshérités et des motifs d’ordre économique. Lorsqu’ils soignent des bénéficiaires de la CMU, les médecins à honoraires libres sont obligés d’appliquer le tarif « sécu » (22 € pour les généralistes, 25 € pour les spécialistes) très inférieurs à ce qu’ils facturent habituellement. Problème : un tel refus de soins est tout simplement… illégal. Mais les sanctions encourues ne sont pas franchement dissuasives. « Ils risquent d’abord un blâme, explique le docteur André Deseur, de l’ordre des médecins. En cas de récidive, ils peuvent être interdits d’exercer temporairement. »
La ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, s’est prononcée récemment pour des pénalités financières. Pas suffisant pour l’opposition, qui, à l’instar de Jean-Marie Le Guen, député PS de Paris, veut obliger les médecins à tarifs libres à accueillir les bénéficiaires de la CMU sans dépassements d’honoraires. La question rejaillira forcément à l’Assemblée nationale lors du débat sur le projet de financement de la Sécurité sociale.
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